Également nommé: "slither" (titre original) ou "incisions" Année: 2006 Réalisé par: James Gunn
l'histoire
Suite au crash d'une météorite près d'une petite ville de l'Amérique profonde, les habitants sont parasités par des sortes de limaces extraterrestre qui les transforment en zombies assoiffés de sang. Seul le shérif, son amour d'enfance et une jeune adolescente essayeront d'arrêter la contamination.
mon opinion:
Déjà pour commencer, je dois dire que j'ai toujours beaucoup de plaisir à revoir cette comédie horrifique bien gore. La mise en scène est rythmée et efficace. Il y a pas mal d'idées bien marrantes comme la fille transformée en pondeuse qui grossie à vue d'oeil. Il y a également de nombreux dialogues bien drôles comme quand l'adolescente dégomme un animal zombifié et dit <<broute moi ça !>> (il faut voir la scène pour bien se marrer).
Autrement il n'y a rien à redire au casting du film, ca m'a fait plaisir de revoir l'acteur qui joue le capitaine du serenity dans la série "firefly". Et puis, même si il s'agit d'une comédie horrifique, le film est bien gore avec des effets réussis.
Coté originalité, "horribilis" multiplie les clins d'oeil à d'autres films cultes du genre comme "evil dead", "the toxic avenger" ou "zombie" tout en reprenant un peu la trame du film "la nuit des sangsues". Et mon seul regret c'est que le film soit trop court.
Bref, c'est un très bon divertissement sans prétention qui a le mérite de communiquer sa bonne humeur.
La ville espagnole de seville subit les attaques répétées de zombies mais heureusement des hommes nommés les deadhunters sont là pour les massacrer.
mon opinion:
Les gunfight avec des pistolets en plastique, les courses poursuites tournées à l'arrache dans un centre ville avec ses passants curieux et les maquillages approximatifs des zombies montrent bien le budget minuscule qu'avait ce film.
Toutefois, l'energie des acteurs et l'humour omnipresent font que ce film est excellent. Il y a également de nombreux hommages à d'autres films comme dans une scène filmée dans un video club où l'un des heros tape sur la tête d'un zombie avec la VHS de "bad taste" de Peter Jackson ou comme dans la scène de destruction de zombies dans un hypermarché qui fait bien sûr penser à "zombie" de George A Romero.
Le seul truc que je peux reprocher c'est qu'il est très répétitif. En effet, les zombies arrivent à un endroit, les deadhunters rappliquent pour les massacrer et ca recommence comme ca jusqu'à la fin du film.
Durant la guerre des zombies opposant les hommes aux zombies, la société zomcon a sauvé l'humanité en mettant des barrières autour des villes et en inventant un collier capable de rendre docile les zombies. Bien des années après la guerre, les zombies servent d'esclaves et font le sale boulot à la place des vivants. Dans ce contexte, la famille Robinson vient d'acheter un zombie nommé fido.
mon opinion:
Très loin de la daube familiale toute gentillette que je redoutais, j'ai vraiment aimé cette comédie de zombies. Toutefois il faut admettre que contrairement à un "shaun of the dead", je n'ai pas rigolé une seule fois. Le film ne fait pas vraiment rire même si il nous communique sa bonne humeur.
J'ai trouvé dans le film pas mal de bonnes idées qui sont assez bien exploités comme les zombies qui servent de facteur exterieur de richesse. Comme la voiture en son temps, plus les gens ont de zombies, plus ils montrent leur richesse aux autres dans cette société ou l'apparence est très importante.
Autrement, dès le début avec la présentation en noir et blanc de la guerre des zombies, on croirait voir ce qui ressemble à une fin possible de "la nuit des morts vivants" de George A Romero. Le film multiplie d'ailleurs les références aux films de zombies de ce réalisateur.
Bon, j'ai également aimé d'autres détails comme les cours de tir à l'école, la toute puissance de la société zomcon, les zones infectés où sont envoyés les mauvais citoyens, la superbe qualité d'interpretation de l'acteur jouant fido, le voisin avec sa maitresse zombie (nécrophilie ou pas?),...
Pour le négatif, je n'ai pas compris la nécessité de situer l'action dans une société au look des années 50 (mais ca c'est une histoire de gout). Après, j'ai également été déçu par le dénouement final qui manque pour moi d'action, de suspense et de danger.
Bref, j'ai passé un excellent moment même si "fido" ne sera jamais ma comédie zombiesque préférée.
ma note:3 /4
Pour enrichir cet article d'un autre regard, voici pour la première fois un autre avis sur le film:
la critique de JR:
Fido, le dernier zomblard canadien, vient de sortir chez nous. Belle actualité estivale avec Planet Terror, alors on passe outre ses critiques désastreuses dans Mad et on tente le coup. Deux zomblards c'est bizance.
Bon la catastrophe annoncé n'a pas eu lieu, du moin sur la pellicule. En revanche l'exploitation de ce film à de quoi inquiéter sérieusement sur l'avenir du mort-vivant (2 salles dans tous les US!). Producteur échaudé craint de perdre un maximum de fric et de crédibilité. Et sort Bridget Jones 36 à la place.
Venons-en à nos cadavres. Après la grande guerre qu'on aimerait voir à l'écran, une société Orwellienne (Zomcon) met au point des colliers qui parviennent à rendre nos cadavres exquis aussi dociles que des animaux de compagnie. Quand ils ne tombent pas en panne, ces super colliers, bien entendu.
Dans ces fifties fantasmés, tout va pour le mieux sous un contrôle strict et une bonne dose d'oisiveté... Et le spectateur attend ferme que ça dégénère.
Et en lieu et place de la parodie drôlatique à la Shaun qu'on attendait, on se retrouve avec une critique sociale assez juste, pour une fois pas assennée à grands coups de métaphores surannées.
Là, nos zombies prennent la place de pères handicapés émotionellement, renvoient la balle de base-ball... Et ressemblent furieusement à une population immigrée "ré-insérée" par l'esclavagisme. Et on tape - gentiment - sur la société de la peur et de la consommation, le tout servi par un casting très juste, si ce n'est la très banquable Carrie Anne Moss.
Ok, tout ça manque un peu de rythme, de mordant (les goreaddicts resteront sur leur soif) mais l'originalité de l'ensemble préserve de l'ennui toute l'heure et demie.
On revient au zombie carribéen à la Tourneur pour sa condition d'esclave, aux fifties de la peur atomique (un quelque chose de Plan 9...), le tout sous l'influence de Romero pour le cannibalisme et la critique sociale. Peut-être trop d'énergie dépensée à nous refaire Pleasant Ville, mais ce film mérite notre support.
Titre original: "die nacht der lebenden loser"
Année: 2004
Réalisé par: Mathias Dinter
l'histoire:
Trois loosers vont à un rituel vaudou afin que l'un d'eux puisse séduire la fille de ses rêves. Mais les 3 jeunes vont mourir peu de temps après dans un accident. Ils vont alors se reveiller à la morgue en morts vivants. Peu à peu, l'envie de manger de la chair humaine va augmenter.
mon opinion:
Si l'on accepte le fait que ce film est un teen movie classique utilisant des zombies comme pretexte scénaristique, on passe un bon moment.
Je souhaite quand même mentionner que certains gags sont assez lourds et que certaines scènes nous rappelle fortement "american pie" (surtout les scènes où une mère parle sans tabou avec son fils). Autrement, il faut avouer que ces jeunes acteurs sont peu charismatiques à part l'actrice jouant la gothique.
Pour les amateurs de gore, passez votre chemin. Les rares scènes sanglantes du film même si elles sont bien faites restent très soft.
Toutefois, les scènes où les loosers se vengent de ceux qui les humilient mettent de bonne humeur nous rappelant un peu le film "le nouveau" avec Dj Qualls. Et puis, la toute première scène est vraiment bien faite mais je vous laisse la découvrir.
Bref, malgré un manque d'originalité dans le film d'ados, le film se laisse voir avec plaisir.
ps: dans le genre teen movie zombiesque, je peux également vous conseiller "c.h.u.d. 2".
Les zombies se cachent partout même parfois dans des films improbables. Ce blog a pour objectif de répertorier et de commenter tous les films de morts vivants (ou avec des morts vivants). Je parlerai aussi bien des bons films que des gros nanars et des pires navets.
