également nommé: "terreur sur la ville", "nightmare at noon", "death street USA", "maniac city" année: 1988 réalisé par: Nico Mastorakis avec: Bo Hopkins, Wings Hauser, Kimberly Ross, George Kennedy, Brion James
l'histoire:
Une mystérieuse organisation dirigée par un albinos procède à une expérience sur la petite ville de Canyonland en la coupant du monde et en empoisonnant ses réserves d'eau par un produit chimique toxique. C'est vite le chaos avec des habitants qui se transforment en meurtriers fous au sang vert. Le shérif, sa fille adjointe et deux touristes de passage vont prendre les armes pour stopper la contamination et se venger de ceux qui ont transformé ce paisible endroit en champ de bataille.
ma ptite critique:
En regardant cette rareté des années 80, on a l'impression de voir une adaptation de "the crazies" version série B d'action. Il faut dire qu'on a pas le temps de s'ennuyer avec une surenchère de cascades, fusillades et explosions, le tout dans les paysages sublimes des parcs nationaux de l'Utah.
À part Bo Hopkins ("la horde sauvage") que j'ai trouvé peu impliqué dans son rôle de vieux flic qui se fout de tout, j'ai bien aimé les têtes d'affiche de ce film. Ça m'a surtout fait plaisir de revoir George Kennedy ("airport", "delta force", "M.N.I. mutants non identifiés") et Brion James ("blade runner", "le cinquième élément") même si ce dernier ne prononce pas un mot dans son rôle de méchant albinos qui prend son pied à voir les habitants d'une ville s'entretuer.
Sinon, après des scènes riches en massacres et en rebondissements, je regrette un final décevant. Entre une interminable poursuite d'hélicoptères totalement inutile (et surtout ridicule) et une scène d'adieu sans explication (notamment sur l'intervention de l'armée, sur le devenir des personnes infectées et sur l'origine de l'organisation ayant procédé à l'expérience), le film aurait mérité un dénouement moins bâclé.
Mais bon, j'ai passé un très bon moment en visionnant ce vieux film d'action où des héros flinguent à la pelle des contaminés au sang vert enragés qui exterminent sans pitié les habitants non infectés d'une ville en feu.
également nommé: "the ravenous" ou "los hambrientos" année: 2017 réalisé par: Robin Aubert avec: Marc-André Grondin, Monia Chokri, Charlotte St-Martin, Brigitte Poupart
l'histoire:
Dans un Québec infesté de zombies, quelques survivants s'enfoncent dans les bois pour résister aux hordes d'infectés affamés de chair humaine.
ma ptite critique:
Présenté au festival du film fantastique de Gérardmer et disponible dès aujourd'hui sur netflix, "les affamés" est un film Québécois tourné en Français. Malgré quelques longueurs, j'ai adoré l'ambiance paranoïaque qui se dégage de ce film à l'ambiance pesante.
Dans de magnifiques paysages champêtres, le moindre bruit peut attirer des zombies particulièrement rapides. Les survivants doivent donc toujours être discrets et vigilants que leurs camarades ne soient pas mordus.
En plus, les agissements des zombies sont déroutants, ce qui les rend encore plus flippants. Ils sont très rapides mais parfois ils se figent sans explication. Sinon, chose inédite, les contaminés se réunissent entre eux en ramenant divers objets pour construire des monuments bizarres. Et les cris poussés par les infectés avant de passer à l'attaque nous hérissent les poils.
Les acteurs sont tous excellent. Ils incarnent parfaitement des survivants méfiants et mystérieux toujours sur le qui-vive. Si le ton est assez dramatique avec tous les proches perdus par les personnages principaux, j'ai apprécié la petite note d'humour apportée par un militaire qui surgit plusieurs fois pour effrayer bêtement les autres survivants.
Bref, après un décevant "hunting grounds" et un sympa mais sans plus "le scaphandrier", le Québec nous offre avec "les affamés" un petit chef d’œuvre zombiesque.
titre original: "maze runner: the death cure" année: 2018 réalisé par: Wes Ball avec: Dylan O'Brien, Ki Hong Lee, Thomas Brodie-Sangster, Rosa Salazar
l'histoire:
Dans un monde post-apocalyptique où le virus "braise" a décimé une grande partie de l'humanité en la transformant en zombies, des survivants se battent contre la société wicked qui capturent des enfants pour pratiquer sur eux leurs expériences à la recherche d'un remède. Dans cette guerre, une poignée d'individus décide de rejoindre la dernière ville humaine pour livrer l'ultime combat.
ma ptite critique:
Après "le labyrinthe" où des djeuns étaient projetés dans un labyrinthe géant mortel et après "le labyrinthe 2: la terre brûlée" où les djeuns survivants devaient affronter un monde apocalyptique où des survivants à un virus contagieux devaient lutter à la fois contre des zombies et contre la mystérieuse organisation ayant construit le labyrinthe, on peut enfin découvrir le dernier volet de cette trilogie dystopique pour ados.
Malgré un tournage difficile en raison du grave accident dont a été victime l'acteur principal Dylan O'Brien, je dois reconnaitre que ce film envoie du bois. De la scène d'intro fracassante à la "mad max" à la grandiose bataille finale, on en a pour notre argent avec de nombreuses scènes spectaculaires agrémentant un scénario bien ficelé finissant avec brio la quête de nos jeunes héros.
Et en plus de l'action, il y a un moment bien flippant où les djeuns traversent un tunnel obscure peuplé d'infectés zombies (que les survivants appellent les fondus). Et on peut aussi voir des zombies dans le siège de la société wicked.
Pour le casting, presque rien de changé par rapport au dernier opus. Je continue de préférer les acteurs jouant les rôles secondaires que les djeuns héros. Et d'ailleurs dans les nouveaux personnages, j'ai adoré un nouveau chef fanatique de la rebellion incarné par le toujours déjanté Walton Goggins (la série "justified", "les huit salopards").
Bref, un excellent divertissement apocalyptique à gros budget réussissant à finir en beauté cette trilogie.
titre original: "warning sign" année: 1985 réalisé par: Hal Barwood avec: Sam Waterston, Kathleen Quinlan, Yaphet Kotto, Jeffrey DeMunn
l'histoire:
Un chercheur du laboratoire biotek agronomics fait tomber accidentellement un tube à essai d'un produit expérimental, provoquant ainsi une contamination biochimique. La procédure de confinement se met en place avec la fermeture des portes. Et dehors l'armée intervient pour faire respecter la quarantaine. Dans ce contexte, le shérif du coin aidé d'un scientifique alcoolique pénètre dans le bâtiment pour secourir sa femme attaquée par des dizaines de contaminés agressifs.
ma ptite critique:
"contact mortel" est le premier film de contaminés que j'ai vu dans mon adolescence à la télévision bien avant que je découvre des films cultes comme "the crazies", "28 jours plus tard" ou "the signal". Ce film m'avait marqué alors par son ambiance lugubre de bâtiment placé en quarantaine où des contaminés tarés déambulaient dans les couloirs en cassant tout.
En plus, le film bénéficiait d'un beau casting pour l'époque avec Richard Dysart ( déjà docteur fou dans "the thing"), Yaphet Kotto ( mécano syndicaliste dans "alien: le 8ème passager"), Jeffrey DeMunn (Dale dans "the walking dead"), Rick Rossovich (une victime du "terminator") et mon préféré: G.W. Bailey (le célèbre lieutenant Harris de "police academy").
L'histoire mari bien les éléments du film de zombies avec des infectés de plus en plus agressifs et du film catastrophe de virus avec la mise en quarantaine du bâtiment, la recherche d'un antidote et une horde de ploucs s'attaquant bêtement aux militaires pour briser la quarantaine à l'extérieur.
Les passages où l'héroïne puis ses copains essayent de ne pas se faire tuer dans ce laboratoire de recherche sont bien flippants avec des contaminés rôdant dans tous les couloirs.
Bref, c'est ce qui se fait de mieux dans le genre. Ce film m'ayant fait aimer les films d'infectés sanguinaires, j'espère qu'il sortira un jour en DVD en France.
Les zombies se cachent partout même parfois dans des films improbables. Ce blog a pour objectif de répertorier et de commenter tous les films de morts vivants (ou avec des morts vivants). Je parlerai aussi bien des bons films que des gros nanars et des pires navets.
