titre original: "último deseo" année: 1976 réalisé par: León Klimovsky avec: Nadiuska, Alberto de Mendoza, Paul Naschy
l'histoire:
Des hommes riches pervers et de jolies demoiselles acceptant les relations tarifées se réunissent dans la cave d'un château pour une orgie masquée à la gloire du marquis de Sade. Mais la cérémonie lubrique est interrompue par une guerre nucléaire dont les explosions rendent aveugles tous les habitants de la région et les domestiques qui étaient dans les étages supérieurs de l'édifice. Nos riches privilégiés à l'abri dans les fondations du château décident de sortir en ville faire le plein de nourriture avant que les radiations ne soient trop fortes mais une horde d'irradiés aveugles les suit dans le but de les tuer.
ma ptite critique:
Ce vieux film apocalyptique Espagnol réunissant à nouveau le réalisateur León Klimovsky et le légendaire Paul Naschy après des films comme "la furie des vampires" et "vengeance of the zombies" ressemble à un mélange de "blindness" avec une population entière devenant subitement aveugle à la recherche de quelqu'un pour les guider et "le survivant" avec des contaminés facilement influençables guidés par la haine pour assassiner les personnes épargnées par les effets de la bombe.
Si le film met beaucoup de temps à démarrer avec la longue présentation des nombreux personnages se réunissant dans le château pour baiser, j'ai beaucoup aimé les aventures de nos survivants dans ce monde post-apocalyptique. Si ils ont raison de chercher de la nourriture, leur manque de discrétion et leurs réactions maladroites en ville vont attirer la colère de la population irradiée. L'assaut impressionnant du château par une horde d'aveugles munis de leur canne fait beaucoup penser à "la nuit des morts vivants".
Bref, une vraie perle du cinéma apocalyptique des années 70 avec en prime des passages violents et un soupçon d'érotisme.
également nommé: "l'aveuglement" année: 2008 réalisé par: Fernando Meirelles avec: Julianne Moore, Mark Ruffalo, Gael García Bernal, Alice Braga, Danny Glover
l'histoire:
Une mystérieuse épidémie de cécité se propage dans le monde. Les autorités isolent dans un premier temps les contaminés aveugles dans des centres de quarantaine. Mais la situation est désespérée. Les gouvernements s'effondrent rapidement provoquant l'apocalypse. Perdant subitement tous leurs repères, beaucoup de contaminés cèdent à leurs plus vils instincts. Dans le chaos, une femme immunisée va alors essayer de guider un petit groupe de personnes afin de les préserver de la barbarie qui a envahie la planète.
ma ptite critique:
Avec ce film, on est à la limite de la thématique du blog. Le virus ne force pas les gens à devenir cannibales ou agressifs mais c'est en perdant leur repère que les contaminés deviennent dangereux. Une scène impressionnante d'exploration de centre ville où nos héros sont attaqués par des hordes de contaminés aveugles à la recherche de bouffe donne vraiment l'impression d'être dans un film de zombies.
Toutefois, c'est les scènes dans le centre de quarantaine qui sont les plus glauques. Le récit jette un regard noir sur l'humanité en montrant l'homme comme un animal détestable. Dès que les gouvernements s'effondrent et que les gardes désertent, c'est la loi du plus fort qui prédomine dans cet ancien hôpital fermé. Certaines scènes sont choquantes tellement certains vont abuser des plus faibles en allant très loin dans la cruauté et la perversion. Ce que subissent les personnages enfermés comme l'ancienne prostituée jouée par Alice Braga ("je suis une légende") est vraiment terrifiant.
Et autre élément original, Julianne Moore ("les fils de l'homme", "hunger games") incarne une personne immunisée. Ça fait d'elle une guide que toutes les personnes aveugles veulent pour eux. Son combat pour sauver son mec puis un groupe de contaminés ayant bien morflés est passionnant. Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Elle pourrait utiliser ses sens préservés pour devenir une reine dans ce monde sans foi ni loi mais elle préfère utiliser son énergie pour aider les autres.
Bref, un film qui m'a marqué avec son lot de scènes morbides. Mais cette vision d'une apocalypse où l'humanité s'autodétruit en perdant tout sens moral est malheureusement réaliste. "blindness" est un véritable chef d’œuvre d'après moi.
année: 2017 réalisé par: David Freyne avec: Ellen Page, Sam Keeley, Tom Vaughan-Lawlor, Paula Malcomson
l'histoire:
Le virus Maze qui a ravagé l'Europe en transformant les contaminés en zombies est maintenant maitrisé grâce à un remède efficace dans 75% des cas. Les personnes guéries se souviennent alors de toutes les atrocités qu'elles ont commises. Malgré une forte protestation de la population, le gouvernement Irlandais décide d'exécuter ceux dont le traitement est sans effet et de réinsérer dans la société les infectés redevenus normaux. C'est le cas de Senan qui est accueilli chez sa belle sœur veuve depuis la guerre. Mais entre la défense de sa seule famille et la révolte qui couve chez les contaminés traités souffrant de discriminations, Senan doit faire un choix.
ma ptite critique:
Le pitch de ce film Irlandais sortant en DVD/blu-ray en France rappelle énormément celui de la magnifique série "in the flesh" avec des infectés zombies guéris qui peuvent revenir chez eux pour revivre presque normalement. Dans beaucoup de films de zombies, la quête ultime est la recherche d'un remède. Dans ce film, un remède a été trouvé mais la situation n'est guère paradisiaque pour autant.
Car, les survivants de la guerre contre les zombies ne peuvent pas oublier les crimes sauvages perpétrés par les infectés et ils se méfient naturellement d'eux. Et comme dans "zombies anonymous", le monde est menacé par une nouvelle guerre entre ceux qui refusent la réinsertion des contaminés et les infectés humiliés voulant prendre les armes.
J'ai bien aimé l'ambiance de ce pays en ruine d'après guerre sous mandat de l'ONU et gangréné par des problèmes sociaux. Les zombies résistants au remède sont presque moins flippants que les infectés d'autrefois animés par la haine et agissant en meutes comme quand ils étaient des zombies. Car oui, la petite originalité du film est que les zombies chassent en groupes dirigés par des zombies alpha dominants.
Sinon Ellen Page a récemment brillé dans le film post-apocalyptique "into the forest" mais sa prestation dans "the cured" est terne à l'image de ce film mollasson. Le récit se concentre surtout sur le beau frère dépressif hésitant dans ces choix car hanté par ses souvenirs et son sentiment de culpabilité. Heureusement que le dernier quart d'heure montrant de belles scènes d'action rattrape un peu tout ça.
Bref, je vous conseille plutôt de voir ou revoir la série "in the flesh" que celle pâle copie sans âme. Après, le film se laisse quand même regarder mais ce n'est pas folichon. Je m'attendais à beaucoup mieux.
année: 2017 réalisé par: Mathieu Turi avec: Brittany Ashworth, Grégory Fitoussi, Javier Botet, David Gasman
l'histoire:
Une guerre chimique a ravagé le monde, transformant des personnes contaminées en monstres. Juliette parcoure des terres dévastées en fouillant des véhicules et des maisons abandonnés à la recherche de vivres à ramener à son camp de survivants. Mais un moment d'inattention sur la route et elle plante sa voiture. Avec une jambe cassée, Juliette ne peut pas sortir du véhicule accidenté. Elle doit attendre les renforts mais la nuit arrive avec une créature qui a la dalle.
ma ptite critique:
À ma grande surprise, ce petit film post-apocalyptique tourné en Anglais est une œuvre Française produite par Xavier Gens ("frontière(s)", "the divide"). Mais comme d'habitude, qui dit film de genre Français, dit film pas comme les autres pour le meilleur mais plus souvent pour le pire.
Les premières minutes suivent notre Juliette rôder dans un désert aride à bord de son gros bolide modifié à la recherche de bouffe tout en dézinguant des infectés au passage. Ce n'est pas original mais ça reste bien sympa. On est alors dans un mélange de "mad max 2" et "resident evil 3".
Puis vient l'accident avec une voiture qui finit à l'envers. Pendant tout le reste du film, notre héroïne va alors essayer d’empêcher un infecté de rentrer dans le véhicule tout en ayant des flashbacks de son amour passé avec son Roméo, de son vrai prénom Jack, un beau gosse Français ultra cliché qui kiffe l'art et qui drague les femmes en leur proposant du fromage qui fait puer de la bouche.
Et je dois dire que j'ai détesté le twist final. J'aurais préféré qu'on reste dans la même veine des premières minutes du film certes classiques mais plus dynamiques niveau action. Car les drames sentimentales fantastiques j'en raffole pas même si je dois reconnaître ne pas m'être ennuyé devant celui là.
Concernant les infectés, on ne sait pas grand chose. On sait que tout a commencé avec une attaque chimique, qu'ils détestent la lumière et qu'ils sont très difficiles à éliminer. J'avais espéré que les très nombreux flashbacks nous montrent au moins le début de l'effondrement de la civilisation mais non! Le gros du film est consacré à une grosse histoire d'amour entre un mec riche et une junkie. Une sorte de remake de "pretty woman" version zombie/infecté.
Les zombies se cachent partout même parfois dans des films improbables. Ce blog a pour objectif de répertorier et de commenter tous les films de morts vivants (ou avec des morts vivants). Je parlerai aussi bien des bons films que des gros nanars et des pires navets.
