Également nommé: "tombs of the blind dead"
Année: 1972
Réalisé par: Amando de Ossorio
l'histoire:
Une femme reconnaissant une vieille amie, décide de partir camper avec elle et ses amis. Dans le train les amenant à destination, une dispute éclate entre les deux femmes. L'une d'elle quitte alors le train en marche. Elle trouve un vieil édifice en ruine appartenant autrefois à des templiers et y passe la nuit. Son cadavre étant découvert plus tard là où elle était descendu du train, ses amis décident d'enquêter...
mon opinion:
Tout comme dans "le monde des morts vivants", Amando de Ossorio signe ici un film mou et sans grand interet. On peut ainsi déplorer un long flash back qui casse encore plus le rythme du film ainsi que trop peu de scenes gore. Dommage car l'histoire était intéressante, elle aurait mérité une meilleure réalisation.
Toutefois, le début du film présentant ces templiers sanguinaires est assez sympathique. Et, l'esthetisme du film est particulierement soigné.
Bref, même si ce film est décevant, il se laisse quand même regarder.
Également nommé: "the ghost galleon", "horror of the zombies", "el buque maldito", "ghost ships of the blind dead", "ship of zombies", "zombie flesh eater", ... Année: 1974 Réalisé par: Amando de Ossorio
l'histoire:
Deux femmes mannequins sont envoyées par une agence sur un petit bateau au milieu de l'océan pour faire un coup de pub. Mais le bateau tombe en panne. Et en plein brouillard, les deux mannequins montent sur un vieux galion Espagnol sortie de nulle part. Les deux filles ne donnant plus de nouvelles, l'agence décide d'envoyer une équipe de sauvetage.
mon opinion:
L'idée de départ qui est de mettre de jolies filles en bikini sur un vieux galion Espagnol bourré de zombies est assez bonne. Toutefois, le film est mal réalisé. Cela se traduit à l'écran par un film très mou et peu gore. On peut également regretter l'utilisation abusive de flash back inutiles et de quelques invraisemblances. De plus, les zombies se déplacent tellement lentement qu'ils ne devraient représenter aucune menace pour les protagonistes.
Bref, un film très lent montrant de très jolies nanas confrontées à des zombies très ridicules.
ps: Je ne comprend pas le choix du titre Français ("le monde des morts vivants") qui n'a aucun rapport avec l'histoire du film. Le choix du titre anglais ("the ghost galleon") est ici beaucoup plus judicieux. Logiquement, le titre Français aurait dut être "le galion fantôme".
Également nommé: "erotic nights of the living dead"
Année: 1980
Réalisé par: Joe D'Amato
l'histoire:
Un homme d'affaire accompagné d'une amante achetent les services d'un marin pour aller sur une petite île dans un objectif commercial. Une fois sur place, ils découvrent une femme mysterieuse et un vieil homme. Les trois heros ne tarderont pas à observer des apparations surnaturelles et inquiétantes...
mon opinion:
Ce film réalisé par Joe d'Amato (caché derrière un pseudo) est un film érotique caché derrière une histoire de film d'horreur. Les morts vivants ne servent que de pretexte aux très nombreuses scènes érotiques du film. Par ailleurs, je trouve que ce film ressemble énormément au "porno holocaust" du même réalisateur, on a même l'impression que ce film fut tourné au même endroit que celui ci.
Un truc drôle c'est que la magnifique actrice Laura Gemser ("emanuelle et les derniers cannibales"), l'une des vedettes de ce film, ne prononce ici que très peu de mots. Quant à George Eastman ("les nouveaux barbares"), il est comme d'habitude excellent. De plus,signalons que la musique du film typique des années 80 est assez agréable à entendre.
Les rares scènes gore qu'on peut observer surtout à la fin sont bien réalisés. J'ai envie de décrire une scène assez marrante ou une tête de mort vivant tombé par terre continue d'attaquer l'un des heros.
Par contre les morts vivants qui sont uniquement représentés par des figurants portant des haillons déchirés et marchant comme les zombies des films de Lucio Fulci sont assez mal faits. On peut également noter quelques incoherences et maladresses de réalisation qui ne nuisent pas à la vision du film.
Bref, si on enlève les scènes érotiques, il ne reste pas grand chose du film. Toutefois, ce film reste sympathique et assez représentatif des sexploitations et autres bis italiens des années 80.
Des scientifiques ont créé un centre de recherche sur une île tropicale. Leur objectif est de vaincre la maladie en trouvant des remèdes. Pourtant la fille d'un prêtre vaudou meurt alors qu'ils essayaient de la soigner.
Le prêtre vaudou se venge en tuant les scientifiques par l'intermédiaire de sa femme qu'il a transformé en zombie. Seul, une fille arrive à s'échapper de l'île. 20 ans après, cette fille revient par hasard sur cette même île (quelle coincidence!?) avec un groupe d'amis (qui bizarrement sont des mercenaires). Ils ne tarderont pas à se faire attaquer par des hordes de zombies...
mon opinion:
Ce film ressemble beaucoup au "zombi 3" de Bruno Mattei. En effet, la même musique, c'est mal réalisé, des mauvais acteurs, des incohérences énormes, des images mis à la suite les unes des autres sans réel cohérences, un film court où il ne se passe pas grand chose, des dialogues stupides et simplistes,...
Le seul point qui diffère avec "zombi 3" est l'origine de la contamination. Si dans le 3, l'origine des morts vivants était une arme bactériologique fabriquée par des scientifiques, dans ce film: c'est un prêtre qui utilise le vaudou pour se venger.
Autrement, il y a un truc marrant qu'on peut observer dans le 3 et le 4. Dans le 3, quand les héros arrivent dans un hôtel abandonné, ils decouvrent comme par hasard une caisse d'armes, et dans ce film, ils découvrent également par hasard une caisse d'armes dans un hôpital abandonné (logique!?).
Si dans ce film, Bruno Mattei n'est que le producteur, il a réussi à marquer le film par son manque de talent exemplaire. Bref, c'est un film à réserver aux plus résistants.
Les zombies se cachent partout même parfois dans des films improbables. Ce blog a pour objectif de répertorier et de commenter tous les films de morts vivants (ou avec des morts vivants). Je parlerai aussi bien des bons films que des gros nanars et des pires navets.
