titre original: "daemonium: soldado del inframundo"
également nommé: "daemonium: soldier of the underworld" ou "daemonium: underground soldier"
année: 2015
réalisé par: Pablo Parés
avec: Caro Angus, Walter Cornás, Dany Casco
l'histoire:
Dans un univers parallèle où la magie et la haute technologie coexistent avec les humains et les démons, le mercenaire Razorback pactise avec un démon puissant pour avoir des grands pouvoirs et dominer une armée de zombies/démons. Mais le mercenaire se prenant pour un dieu sait que son règne est de courte durée, le démon reviendra bientôt pour reprendre ses pouvoirs. Pour empêcher cela, Razorback a besoin de l'aide d'un sorcier, de robots de combat et d'une mystérieuse femme guerrière.
Même si le manque d'argent saute aux yeux, on est vite aspiré dans cet univers fou d'un monde fantastique en guerre totale. L'histoire sort vraiment des sentiers battus. Le film dure presque deux heures mais il faut bien ça pour développer cette intrigue fascinante aux nombreux personnages énigmatiques.
J'ai bien aimé le concept de ce monde où les humains se sont alliés il y a des siècles avec les démons pour résister à l'invasion des anges déchus. L'univers qui en résulte est un monde apocalyptique inédit. La scène de début montrant une jeune femme combattre une horde de zombies/démons dans une ville en ruine met tout de suite dans l'ambiance même si il faut avouer que les morts-vivants sont plus risibles qu'effrayants dans leur comportement.
Pour un film à petit budget, les effets spéciaux et les maquillages sont réussis. Et surtout, on peut observer de très nombreux costumes excentriques vraiment splendides. Sinon, en plus de l'action omniprésente, "daemonium" contient aussi pas mal d'humour. j'ai d'ailleurs bien aimé le personnage du sorcier farceur qui essaye de séduire une guerrière inflexible.
Bref, une vraie pépite montrant un enfer sur terre où tout le monde combat tout le monde pour la domination.
titre original: "the walking dead" année: 1936 réalisé par: Michael Curtiz avec: Boris Karloff, Marguerite Churchill, Edmund Gwenn, Ricardo Cortez
l'histoire:
Des notables gangsters assassinent un juge et font porter le chapeau à John Ellman, un homme venant de purger une peine de prison. L'homme est ensuite exécuté pour ce crime qu'il n'a pas commis. Le docteur Beaumont et ses deux assistants convaincu de l'innocence du condamné, décident de redonner vie au cadavre par une méthode high tech mise au point pour étudier ce qu'il y a après la mort. Maintenant mort-vivant, John Ellman va accomplir sa vengeance.
ma ptite critique:
Malgré les séquences kitsch montrant le procédé du scientifique analogue à celui du docteur Frankenstein à base d'électricité et de sérum spécial (avec une table à bascule rigolote en plus), le film développe une intrigue originale.
Outre l'injustice vécu par le personnage principal brillamment interprété par Boris Karloff ("the ghoul"), j'ai bien aimé le fait que le monde entier soit informé qu'un mort est revenu à la vie. Les scientifiques essayent alors d'avoir la réponse à LA question. Qu'est-ce qu'il y a après la mort?
Mais malgré son désir de vengeance, ce n'est pas un zombie effrayant mangeur de chair humaine qu'on observe ici (époque pré-Romero oblige). Le mort-vivant parle, il joue au piano et il a une sorte de don télépathique lui permettant de faire mourir de peur ses ennemis (et endormir les spectateurs par une vengeance qui met du temps à venir).
Bref, un vieux film sympathique avec des bonnes idées.
également nommé: "the ghoul" ou "el resucitado" ou "o zumbi" année: 1933 réalisé par: T. Hayes Hunter avec: Boris Karloff, Cedric Hardwicke, Dorothy Hyson, Ernest Thesiger
l'histoire:
Le professeur Henry Morlant, un éminent égyptologue vient de mourir après une longue agonie. Pour respecter ses dernières volontés, il est inhumé avec un anneau magique nommé "la lumière éternelle" garantissant la vie éternelle à son porteur. Mais sa sépulture est profanée par un proche qui dérobe le précieux bijou antique. Le mort revient alors à la vie pour se venger.
ma ptite critique:
Autant j'ai apprécié "le mort qui marche" avec comme toujours Boris Karloff en mort-vivant, autant j'ai trouvé ce film chiant et ridicule. Et, le rebondissement foireux avec explications vaseuses sur la vraie nature du zombie est décevante en plus d'être incohérente.
En plus, la vengeance du zombie/goule intervient tard et dure peu de temps. On est plus dans un vieux polard très bavard et surtout soporifique que dans un film d'horreur.
Les acteurs en font des tonnes, c'est limite supportable. Même Boris Karloff en fait trop dans son rôle de mourant qui fait plein de cacas nerveux avant de crever.
Ce film a longtemps été considéré comme perdu et d'après moi, ça n'aurait pas été une grosse perte si la pellicule n'avait jamais été retrouvée.
Bon ok, je suis sévère avec l'un des plus vieux si ce n'est le plus vieux film sur un mort-vivant vengeur. Mais malgré une ambiance gothique au charme propre à son époque, je n'ai pas du tout aimé ce film. Toutefois, je ne peux me résoudre à le classer dans les navets.
également nommé: "the ghouls" ou "the ghouls - cannibal dead" année: 2003 réalisé par: Chad Ferrin avec: Timothy Muskatell, Trent Haaga, Tina Birchfield
l'histoire:
Eric Hayes est un stringer. Avec une caméra il erre dans Los Angeles la nuit pour essayer de filmer des crimes atroces afin de vendre ses vidéos aux chaînes de télé les plus offrantes. Une nuit, il entend les cries d'une femme dans une ruelle. Pensant qu'il s'agit d'un viol collectif perpétré par des clochards, il se précipite pour filmer. Mais il découvre que la victime se fait manger par des cannibales n'ayant plus rien d'humain.
ma ptite critique:
Le film récent "night call" avec Jake Gyllenhaal montre avec talent ce qu'est l'horrible métier de stringer. Un mec avec une caméra préférant filmer un crime pour de l'argent que d'aider une victime se faisant trucider.
Dans "the ghouls" (titré en France "urban cannibals"), il n'y a pas un si bon casting et autant de budget. Les acteurs peinent à convaincre et l'image est dégueulasse. Mais ce coté amateur nous plonge avec efficacité dans ce Los Angeles sordide.
Concernant les cannibales, ils ont le teint pâle, ils ont les dents acérés, ils se déplacent comme des singes et ne sortent que la nuit des égouts pour bouffer les passants dans les quartiers malfamés. On ne sait pas comment ils sont devenus comme ça. Un virus? Une morsure de vampire? Une mutation?...
Et malgré certaines lenteurs, j'ai bien aimé ce film car au final, on ne sait pas qui sont les monstres entre ces cannibales cadavériques ou les humains. Avec les tueurs psychopathes, les flics véreux, les pseudos journalistes en quête de sang, le réalisateur nous montre un monde vraiment affreux et déshumanisé.
Les zombies se cachent partout même parfois dans des films improbables. Ce blog a pour objectif de répertorier et de commenter tous les films de morts vivants (ou avec des morts vivants). Je parlerai aussi bien des bons films que des gros nanars et des pires navets.
